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15 600 destructions d’emploi au 3ème trimestre 2013

11 Déc

L’emploi salarié dans les secteurs marchands baisse de -0,1% au 3ème trimestre 2013, confirmant l’estimation flash de l’Insee publiée le 14 novembre dernier.

1371064848_shine_14Néanmoins, l’Insee revoit ses prévisions à la baisse pour le 3ème trimestre, 15 600 destructions d’emploi ont été enregistrées contre 17 000 initialement prévues et à la hausse pour le 2ème trimestre 2013 avec 37 700 postes détruits contre 34 600.

Sur un an, 132 500 postes ont été supprimés, soit -0,8%.

L’emploi dans les secteurs de l’industrie et de la construction continue à baisser de -0,5% au 3ème trimestre 2013.

L’industrie supprime 14 600 postes au 3ème trimestre 2013 et 56 600 postes sur un an (-1,7%). Quant à la construction, les destructions d’emploi sont en augmentation ce trimestre avec -6 700 postes, après -4 200 postes au 2ème trimestre 2013. Sur un an, le secteur de la construction a supprimé 27 600 postes (-1,9%).

Grâce à l’augmentation des effectifs intérimaires, +5 000 postes ce trimestre (+1,0%), le secteur tertiaire se porte mieux avec la création de 5 600 emplois. La création de 600 emplois nets hors intérim permet au secteur tertiaire de se stabiliser après une forte chute des effectifs au trimestre précédent avec -14 700 postes. Sur un an, ce secteur a perdu 48 300 postes (-0,4 %).

Net recul de l’emploi salarié au 2ème trimestre 2013

11 Sep

34 600 postes ont été détruits au 2ème trimestre 2013 selon les données définitives publiées par l’Insee ce mercredi

logo_insee_pageintCe recul est plus marqué qu’au 1er trimestre 2013 (-4 700 postes). Hors intérim, il s’accentue au 2ème trimestre 2013 avec -30 300 postes contre -15 000 postes au 1er trimestre 2013.

Sur un an, l’Insee prévoit 139 100 destructions d’emploi.

Les secteurs de l’industrie et de la construction demeurent les plus touchés par cette chute avec respectivement -19 000 postes (-0,6%) et -7 700 postes (-0,5%).

Sur un an, la construction a perdu 29 800 postes (-2,1%) et l’industrie, 49 600 postes (-1,5%).

Quant au secteur tertiaire, il est en recul ce trimestre avec 7 800 destructions d’emploi, après une embellie au trimestre précédent de +15 900 postes. Sur un an, ce secteur a perdu 59 800 postes (-0,5 %).

L’intérim, qui avait atténué les destructions d’emploi au 1er trimestre 2013 avec +10 300 postes, baisse à nouveau ce trimestre. Les effectifs intérimaires diminuent de -4 300, soit-0,8%. Sur un an, ils demeurent en repli de -27 300 postes.

INSEE : Emploi salarié – Résultats du deuxième trimestre 2013

Pour aller plus loin : « Baisse continue de l’emploi salarié au 2ème trimestre » (14/08/2013)

La dégradation de l’emploi marchand confirmée

11 Déc

L’Insee a confirmé ce jour la nette dégradation de l’emploi salarié au 3ème trimestre 2012 de son estimation flash parue le 13 novembre dernier.

FlechequidescendAu 3ème trimestre 2012, les destructions d’emploi dans les secteurs s’accentuent avec -41 700 postes, après -16 100 le trimestre précédent. Sur un an, 56 600 emplois ont été détruits.

Dans l’industrie, l’emploi est en baisse de -0,2% avec une destruction de -5 500 postes au 3ème trimestre 2012 et de -24 600 postes sur un an.

L’emploi dans la construction connaît également une baisse de -0,2% ce trimestre avec -2 700 postes.

Au 3ème trimestre 2012, la plus importante destruction d’emploi se produit dans l’intérim avec -31 300 postes (-5,7%).

Sur un an, l’emploi intérimaire a joué fortement son rôle de variable d’ajustement avec -74 400 postes quel que soit le secteur.

195 191 offres Pôle emploi vs 4 592 000 chômeurs

18 Juin

La DARES vient de publier les tensions sur le marché du travail au 1er trimestre 2012.

Crédit photo : N. Salles

L’indicateur de tension du marché du travail, c’est-à-dire le rapport entre les offres collectées par Pôle emploi et les entrées à Pôle emploi, baisse de -3% ce trimestre et s’établit à -9% sur un an.

Cette baisse de -3% s’explique par la diminution de -3% des offres collectées par Pôle emploi et la diminution de -1% des entrées à Pôle emploi.

Le niveau de l’indicateur de tension sur le marché du travail est désormais 15 % en deçà de sa moyenne de longue période et seulement supérieur de 17 % à celui atteint lors du creux conjoncturel du 1er trimestre 2009.

Sur un an, le nombre de demandeurs d’emploi des catégories A, B et C a augmenté de +6%, tandis que l’écoulement annuel des demandes d’emploi continue à se réduire pour tous les grands domaines professionnels.

La part des offres d’emploi pour des contrats de plus de 6 mois augmente légèrement de +1% mais demeure inférieure de -2% à la moyenne de longue période.

Bâtiment et travaux publics

Les tensions sur le marché du travail dans le domaine du BTP baissent de -2% pour atteindre son niveau de 2010.

Les flux des offres collectées par Pôle emploi diminuent de -2% tandis que les flux d’entrées à Pôle emploi augmentent de +1%.

Les tensions dans le BTP demeurent ainsi à un niveau nettement inférieur à leur moyenne de longue période (-35 %), ce qui s’explique surtout par le niveau toujours très élevé des entrées à Pôle emploi sur ces métiers.

Sur un an, les tensions dans le BTP s’inscrivent dans un recul de -12%. Le seul domaine à connaître un accroissement de +21% concerne les « cadres du bâtiment et des travaux publics ».

Industrie

Dans le domaine de l’industrie, les tensions sur le marché du travail baissent également de -2%, après 8 trimestres de hausse soutenue.

Ce repli est dû à un quasi-maintien des entrées à Pôle emploi ce trimestre et à une diminution de l’offre d’emploi sur les métiers industriels.

L’indicateur de tension reste cependant à un niveau supérieur à sa moyenne de longue période +6 %  mais en recul de -8 % sur un an.

Sur un an, le seul indicateur de tension enregistrant une hausse de +8% concerne les « ingénieurs et cadres de l’industrie ».

Tertiaire

Bien que le domaine du tertiaire connaisse une baisse de -2% des tensions sur le marché du travail (-8% sur un an), il est le seul domaine à avoir moins subir la crise. Son rebond demeure néanmoins limité.

Par conséquent, l’indicateur de tension du tertiaire est inférieur à sa moyenne de longue période de -13 %.

Ce trimestre, les plus fortes hausses de ce domaine concernent la « maîtrise de magasins et intermédiaires du commerce»  et les « coiffeurs esthéticiens » avec +15 %.

Les plus fortes baisses enregistrées concernent les cadres « de la banque et des assurances » (-14 %), « des transports » (-12 %) et les « ouvriers qualifiés de la manutention » (-12 %).

Graphique : Dares

DARES : Les tensions sur le marché du travail au premier trimestre 2012

Redressement productif : 22 délégués régionaux

14 Juin

Suite au conseil des ministres du 13 juin, Arnaud M., ministre du Redressement Productif, a annoncé la nomination de 22 délégués régionaux.

Crédit photo : @Montebourg

Remplaçant les commissaires à la réindustrialisation nommés en 2009 et qualifiés de « Friche industrielle du précédent gouvernement » par Arnaud M., les délégués du redressement productif sont placés sous l’autorité des préfets de région et des présidents de région.

Cette nouvelle mesure du gouvernement doit parer à l’urgence économique dans laquelle se trouve la France.

Selon le gouvernement, le tissu productif a été très affecté et 900 usines ont fermé en trois ans.750 000 emplois ont été détruits en dix ans. La richesse créée par l’industrie est passée de 25% à 14%.

Dans ce contexte économique, les délégués du redressement productif, correspondants privilégiés du CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle) devront pour les 3,5 millions d’entreprises de moins de 400 salariés :

  • animer une cellule régionale de veille et d’alerte précoce : composée de représentants des principaux services de l’État, et en tant que de besoin élargie aux opérateurs concernés, aux collectivités territoriales et aux autres acteurs locaux, elle se réunira au moins deux fois par mois et veillera à ce que soient prises en amont les mesures destinées à identifier et prévenir les difficultés des entreprises de la région.
  • soutenir les entreprises dans la résolution de leurs difficultés : les délégués au redressement productif travailleront aux côtés des entreprises et, le cas échéant, de concert avec les mandataires de justice, pour proposer des solutions globales et pérennes pour les entreprises en difficulté.

Sur la base d’un diagnostic industriel, financier et social réalisé en lien avec les directions régionales compétentes, ils conduiront les négociations avec les actionnaires, les banques, les créanciers, les clients et les fournisseurs, et la Banque de France, et formuleront des recommandations en matière de mobilisation des dispositifs publics de soutien aux entreprises, voire d’étalements fiscaux.

En complément de la circulaire interministérielle à paraître, avec la collaboration du ministère de l’Intérieur, des mesures législatives afin de protéger l’industrie et de permettre de limiter les plans sociaux abusifs seront discutées lors de la conférence sociale des 9 et 10 juillet 2012.

En outre, un plan de reconquête industriel, signé Arnaud M. sera présenté prochainement au président et au premier ministre.

Cette volonté gouvernementale de reconstruire le tissu productif sera-t-elle de maintenir les industries en l’état ou de les amener vers une transition de leur activité par l’innovation et  par la proposition de services associés à la production industrielle pour maintenir la compétitivité des entreprises et la pérennité des emplois, voire de créer des emplois ?